Suivant un accident de travail ou de la route, une perte de conscience survient et l’on vous diagnostique, un peu plus tard, un traumatisme crânien (traumatisme cranio-cérébral ou TCC).
La plupart du temps, l’organisme gouvernemental vous reconnaîtra des séquelles minimales pour ce TCC et vous allouera une indemnité de 1-2 % pour une atteinte permanente à l’intégrité physique et psychique en CNESST ou, une indemnité de gravité 2 de la fonction psychique pour perte de qualité de vie en SAAQ.
Mais faites attention ! Cette évaluation du TCC ne comprend pas toujours tous vos symptômes et troubles cognitifs ou psychologiques qui en découlent. Vous pourriez donc peut-être obtenir une indemnité correspondant davantage à votre situation.
En effet, bien que mentionnée à vos agents ou vos médecins, la persistance de certaines difficultés peut être liée au TCC et exiger une évaluation supplémentaire : maux de tête, étourdissements, troubles d’attention, de concentration et de mémoire, anxiété, euphorie, dépression, changements d’humeur, etc. Une expertise en neuropsychologie sera alors souvent demandée.
Ainsi, la CNESST et la SAAQ doivent considérer de tels symptômes dans leurs décisions d’indemnisation en plus des séquelles du TCC comme le prévoit la Loi sur les accidents de travail et les maladies professionnelles et la Loi sur l’assurance automobile. D’ailleurs, le barème des dommages corporels de la CNESST prévoit, entre autres, une atteinte liée au syndrome cérébral organique qui comprend ces troubles cognitifs et émotifs, et, pour la SAAQ, le Barème prévoit une indemnisation supérieure lorsque des limitations cognitives sont observées.
Soyez vigilants et assurez-vous de bien détailler vos problèmes à votre médecin afin qu’il les mentionne à la CNESST ou à la SAAQ pour évaluation. Dans le doute ou pour toute autre question, n’hésitez pas à nous contacter.
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