Le terme psychosomatique désigne des affections, de pathologie générale, relevant en partie ou en totalité de facteurs psychologiques, conscients ou le plus souvent, inconscients. Ces affections sont une conséquence du stress émotionnel. Ce n’est pas toujours un événement qui bouleverse, intense et soudain, mais souvent une situation stable, paisible d’apparence mais à contenu contraignant. Lorsque le moral est soumis à rude épreuve, le physique ne tarde pas à montrer des signaux de détresse. Plus généralement on peut dire que toute maladie retentit sur le cerveau et réciproquement. Comment ne pas se sentir déprimé et obsédé par la maladie lorsque l’on souffre de symptômes chroniques ou que l’on sait son avenir en suspens ?
Pourquoi l’impact se fait-il sentir différemment selon les individus? Les médecins nous donneront comme exemple celui de la chaîne dont le maillon le plus faible cédera le premier. La maladie psychosomatique ou maladie à stress, peut s’exprimer de différentes façons. Le stress modifie le terrain et effondre les défenses immunitaires.
Les maladies psychosomatiques les plus courantes sont : l’ulcère gastro-duodénal, l’hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque, les maladies coronaires, les dépressions nerveuses, mais aussi les maladies de la peau et les migraines.
Les maladies psychosomatiques sont trop souvent considérées comme des maladies imaginaires ou comme des diagnostics de médecins incapables de découvrir le « vrai problème », les maladies psychosomatiques cachent en fait une réalité plus complexe liée à l’inter-dépendance du psychisme et de l’état physique global. Elles peuvent également s’avérer aussi dangereuses que les maladies du même type sans facteur psychique.
La personne qui s’estime réellement malade physiquement accepte difficilement l’idée que « tout est dans sa tête ». Mais en fait le terme « psychosomatique » est plus subtil que cela. Il vient du grec « psukhé » qui signifie « esprit » et « soma » qui veut dire « corps ». Une maladie psychosomatique se caractérise par le fait que les symptômes physiques sont principalement liés à des facteurs d’ordre psychique (angoisse, stress, détresse morale…), en l’absence toutefois de symptôme de maladie mentale. Surtout ne pas confondre avec la simulation; la simulation elle, se concrétise par une absence de de problème organique, le malade le sait et se sert du symptôme qu’il simule dans un but bien précis.
Comment les tribunaux traitent-ils ces maladies, sont-ils favorables? Quelle est la preuve requise pour établir une relation de cause à effet en regard d’une conséquence d’un accident de travail ou de la route?
D’habitude les tribunaux exigent une preuve médicale abondante qui une fois décortiquée, alors qu’on procède par élimination, nous laisse face à une réaction atypique voire énigmatique. Habituellement il y a un examen normal, une évolution fluctuante, une investigation qui n’éclaire en rien le tableau, l’inutilité de toute médication et la non-organicité du déficit allégué.
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