En effet, la réadaptation sociale, prévue à l’article 151 de la LATMP, a pour but « d’aider le travailleur à surmonter dans la mesure du possible les conséquences personnelles et sociales de sa lésion professionnelle, à s’adapter à la nouvelle situation qui découle de sa lésion et à redevenir autonome dans l’accomplissement de ses activités habituelles ».
Dans certaines situations, la présence d’un chien-guide peut permettre de répondre à cet objectif. Dans le cas d’une victime présentant un trouble de l’adaptation ou un stress post-traumatique par exemple, il a été déterminé que le chien peut contribuer à la diminution des symptômes tels que le stress ou l’angoisse et procurer à la victime en question un sentiment de sécurité ainsi que le support émotionnel et social dont elle a besoin.
Toutefois, dans une autre décision, le remboursement a été refusé, car aucun lien n’a été établi entre les conséquences de la lésion professionnelle de la victime et l’acquisition d’un chien-guide. Dans ce contexte, la présence de l’animal n’aurait pas permis de répondre à l’objectif visé par la réadaptation sociale ni à améliorer le sort de victime.
Si vous pensez qu’un ami à quatre pattes peut vous aider à surmonter les conséquences de votre lésion professionnelle et à regagner votre autonomie, n’hésitez pas à communiquez avec nous pour savoir comment présenter votre demande.