L’avènement des réseaux sociaux a rendu vulnérables toutes les personnes qui déposent des réclamations, croit l’avocate Sophie Mongeon, qui est spécialisée en droit des assurances.
« Parfois, quand on utilise les réseaux sociaux, on est un peu artisan de [son] propre malheur. Il faut être très prudent », dit-elle.
Elle rappelle qu’une demande de prestations d’invalidité implique que le bénéficiaire est incapable d’accomplir une activité rémunératrice, et que les photos et les vidéos publiées sur les réseaux sociaux peuvent parfois laisser croire que la personne est apte à travailler.
Sophie Mongeon souligne toutefois que seules les publications publiques peuvent servir de preuves en cas de litige, et non celles qui sont uniquement visibles par les amis ou la famille.